Budget 2012 ou l'insincérité incarnée...

Publié le par Fleur Skrivan

images

La tribune publiée ce jour par Olivier Ferrand, président de la fondation Terra Nova, sur le site Slate.fr mérite vraiment d'être lue.

Il y fait une analyse très pertinente de la politique budgétaire -désastreuse- menée par Sarkozy et Fillon depuis 2007...le projet de loi de Finances pour 2012, en cours de discussion, n'étant qu'un "pas de plus vers l'impasse financière". Il dénonce, avec force d'arguments, l'insincérité de ce budget en préparation (à l'image des précédents)...à la suite de l'annonce présidentielle (le 27 octobre dernier) de révision à la baisse de la prévision de croissance : de 1,75% à 1%. D'ailleurs, les économistes s'accordent plutôt sur 0,8%...

Il pointe la responsabilité, pleine et entière de Sarkozy, dans la mise au bord du gouffre des finances publiques de notre pays. Battant ainsi tous les records...et laissant ainsi à son successeur une situation dramatique !

Une dette publique à un niveau impressionnant : 87,4% du PIB, soit 1.800 milliards d'euros...plaçant la France au 16e rang mondial sur 194 des nations les plus endettées et au 4e rang au niveau européen (derrière la Grèce (!), l'Italie et la Belgique). Cette dette aura progressée, entre 2007 et 2012, de 64% du PIB à 87,4% (soit + 600 milliards d'euros).

Olivier Ferrand avance ensuite des propositions pour sortir de cette ornière budgétaire, et il préconise pour se faire "une rupture fondamentale de la politique de finances publiques"...Ce qu'il avance là résonne avec ce que préconise François Hollande et les mesures qu'il a avancé pendant la campagne des Primaires. 

Il indique que le nouveau Président de la République devra agir vite et agir fort. La rupture préconisée, passera par la restauration de l'équilibre des comptes publics dans les meilleurs délais, en respectant le timing suivant (décliné par François Hollande): un déficit ramené à 3% en 2013, puis à 2% en 2014, jusqu'à l'équilibre en fin de mandature. Ce sera difficile, mais il n'y a pas d'autres alternatives.

Olivier Ferrand termine son papier en développant trois principes qui devraient gouverner la politique de finances publiques entre 2012 et 2017. 

A lire ;-)

 

Publié dans Echos de presse

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article